David Fenech – Polochon Battle
CD Release date : 2007
Label : inPolysons


This album is a sonic pillow fight with special guests such as Felix Kubin, Shugo Tokumaru, Stéphane Milochevitch (aka Thousand), Klimperei, Hervé Zénouda, Aurélien Potier, Toog, Falter Bramnk, Daniel Palomo Vinuesa. The music is somewhere between toy-pop and antitechno. Computers meet toy piano, musical saw and robots. Guest musicians come from all around the world to create a strange but yet catchy album. Enjoy the pillow fight !

Tracklisting :
01. Jogging républicain
02. Ponguins
03. Odette
04. Spiderwoman
05. Theme for Alix
06. Friday market reggae
07. Cheveux dangereux
08. Crying for nothing
09. Ode to Pahl
10. Polochon battle
11. Mange du caca
12. Akira
13. Alaeeeygh
14. Trespirations
15. Mr Singovki – Mala Coffee

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stephane milochevitch
toog
falter bramnk
daniel palomo vinuesa

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what they said

it’s a fantastic cd, one of the few in the ocean of releases nowadays that is worth to be put out. i am really proud to be on it
felix kubin



your music is very good. i enjoyed it a lot
aaron moore (volcano the bear)



everyone should get a copy of this polochon battle. this is daily precious fellow. with gratefull thanks and congrats for such precious healing in the middle of filth.
gangpol und mit



i’ve just listened to your album 3 times and let me tell you it is a thing of real beauty
ergo phizmiz



un concentré de bonheur !
sebastien roux



un bel univers transversal
jc dc



la france regorge de ces artistes pointillistes et inventifs dont on adore faire la connaissance fortuite au détour d’une page internet. david fenech est de ceux-là. dans la famille des bidouilleurs d’instruments et objets en tous genres, il est le fils de pascal comelade (détournement d’objets du quotidien : instruments de cuisine, matériel de sport – balles et raquettes de ping-pong, jouets), le frère des toychestra et de cocorosie (travail des voix), et le neveu de fred frith (guitare préparée, piano préparé). pour son deuxième album, le parisien garde la meme ligne directrice : la déconstruction mélodieuse. les compositions se veulent d’inspiration populaire. cette simplicité qui inspire la proximité est rendue intrigante par le choix des instruments et l’interprétation. tout sert à faire de la musique : depuis la plus inattendue des cuillères jusqu’à la plus banale des guitares. tout sert au décalage : les chants sont distordus (comme celle de l’african reggae de nina hagen sur “friday market reggae” se transformant ainsi en soupir aigu, bien loin du cri lyrique de l’original), les voix sorties du contexte quotidien et déconstruites (le long et laborieux message vocal d’odette qui devient par les ralentissements et l’inversion une pièce de poésie sonore). la volonté finale est l’absence de sérieux, l’amusement enfantin, le grotesque splendide qu’on vient de heurter au détour d’une rue semblable à tant d’autres et qui offre de la surprise dans la banalité. le nonsense a encore de l’avenir. investissez !
mélanie meyer / octopus



qu’il serait dommage de passer à coté de ce nouveau disque de david fenech. deuxième album de ce musicien qui nous offre une ribambelle de mélodies, avec une trame qui s’apparente à des univers éclatés. un beau bazar qui marche dans la lignée des disques de pascal comelade ou encore de pierre bastien. l’univers de fenech est fait de piano-jouet, de guitare préparée, de ukulele, de computers, de banjo, de sampler… et la voix est aussi fragile que certains titres. dans cette bataille de polochons, le compositeur a invité du monde: felix kubin, klimperei, shugo tokumaru, toog et hervé zénouda, c’est ainsi que la musique prend des airs baroques ou d’electronica. la petite magie de ce disque tient surement à l’intelligence de ces rencontres, à cette polymorphie sous controle, où les instruments qu’ils soient acoustiques ou électroniques nous donnent à écouter une suite ludique.
bruno pin / 491 (link)



david fenech est un wizard et une true star sauf qu’il ne le sait pas encore. adepte d’une musique expérimentale (à défaut d’un autre nom) il est à classer au pantheon des allumés géniaux que sont pascal comelade et autres fibonacci. toujours maline mais jamais cérébrale la musique de david fenech rappelle un peu l’esprit de ralph records de la période renaldo et the loaf et du début des residents (avant qu’ils ne deviennent séniles). meme si vous ne fréquentez pas bimbo tower et n’allez pas voir des concerts à main d’oeuvre vous vous devez de découvrir david fenech. un musicien qui diffuse des vibrations qui me font penser à des gremlins farceurs qui se seraient enfermés à l’ircam.
jean emmanuel dubois / martyrs of pop (link)



il y a, dans l’esprit du travail de david fenech, une approche un peu semblable à celle d’un dominique petitgand. peut-etre la prise en compte du quotidien. en meme temps, son univers sonore est moins lisse, plus bricolo. il releve davantage de ces artistes, artisans du brut, de l’ephemere, des emotions passageres, qui construisent de petits recits musicaux de bric et de broc – jouets, ustensiles de cuisine, telephone cotoient l’ukullélé, l’oud, la guitare, l’orgue … leur conservant un fil directeur mélodique, quoique tenu et au fil du rasoir, assis sur un environnement ludique, parfois préadolescent. on ne s’étonnera donc pas de trouver, parmi les quelques invités, sur l’une ou l’autre pièce, quelques hurluberlus de référence tels klimperei, felix kubin, le lillois falter bramnk, ou encore (pour la dédicace tout au moins), frank pahl. polochon battle est aussi et peut-etre avant tout une note d’espoir à l’aube de cette nouvelle année. réminiscence évidente des ages et des années d’internat, où l’avenir est encore largement devant l’individu, la bataille de polochons est aussi une manière de secouer le quotidien, avec un brin d’insouciance et le gout de la liberté. bref, un enregistrement salutaire
pierre durr / revue et corrigée #75



il est difficile d’écrire sur la musique de david fenech, tant elle laisse peu de prise à l’analyse. dès lors, comment parler de cet album ? on pourrait commencer par disserter sur son auteur, personnage polymorphe à la fois musicien, chroniqueur (chronic’art, revue et corrigée), fondateur de label (demosaurus)… un personnage entièrement dévoué à la musique. on pourrait deviser sur les camarades de jeu qui l’accompagnent dans cette bataille d’oreillers : felix kubin, klimperei, shugo tokumaru, toog et hervé zénouda. autant de noms qui permettent de caractériser l’univers musical de david fenech : un large éventail qui va du punk à satie en passant par la musique concrète. un monde fait de petites pièces, de bricolage, d’architectures fragiles et bancales constituées de bric et de broc et dont cet album nous offre le reflet fidèle.

la bataille de polochon devait illustrer un doux combat entre instruments électroniques et acoustiques. les armes en sont une instrumentation exotique à base d’ukulélé, de guitare préparée, de piano-jouet, d’ordinateurs évoluant dans un monde qui n’est pas sans évoquer ceux de pascal comelade, pierre bastien ou des excellents dragibus. une sorte d’arte povera musical dont la pauvreté cacherait une grande richesse : à chaque nouvelle écoute des facettes insoupçonnées de ces pièces nous apparaissent. on pourrait évoquer aussi le caractère extrèmement ludique de cet album : joute amicale dont tout le monde sort gagnant une fois dépassée l’opposition des styles.

“polochon battle” est un disque réjouissant. david fenech prenait pourtant un risque : celui de s’embourber dans une “musique pour musiciens” dont les fondements conceptuels surpasseraient le plaisir de l’écoute. il n’en est rien : ce deuxième opus franchira sans conteste les frontières de l’ircam et touchera tous les amoureux d’une musique exigeante sans etre pour autant hermétique.

vinnie terranova / popnews (link)



après nous etre intéressé à david fenech autour de 2000-2001 avec un album et un concert aux instants chavirés, nous n’avions pas de nouvelles de son travail de compositeur. il y a un peu plus d’un an c’est à l’opa qu’on le retrouvait lors d’une soirée organisée par le label brocoli, et l’occasion de se faire surprendre par son évolution. voici donc le deuxième album de david fenech, paru il y a peu sur le label rennais au délicieux nom de inpolysons. avec sa pop bricolée, david fenech y trouve logiquement sa place entre klimperei et pierre bastien.

avec grand huit on avait été surpris par l’importance de l’expérimentation dans le travail de david fenech, ce qui ne nous était pas apparu comme aussi évident lors du concert. cette fois nous étions prévenu, donc on aborde cette bataille de polochon sans a priori, pret à tout, y compris à la musique concrète et aux abstractions électroacoustiques du jogging républicain qui ouvre l’album. l’univers musical de l’artiste est large, et l’auditeur qui n’a pas un champ d’écoute aussi large que david fenech se verra brinquebaler dans d’étonnantes contrées. il subsiste toujours un petit esprit pop plus ou moins latent, parfois meme plus franc quand il collabore avec felix kubin sur une rythmique de partie de ping-pong (ponguins), ou avec shugo tokumaru sur le superbe spiderwoman dominé par la scie musicale et le piano dont le tempo nous rappelle le jazzy catwalk de the art of noise. un peu plus déjanté quand il triture sa voix, rappelant les cocorosie sur friday market reggae, ou façon beth gibbons sur le superbe et étonnant crying for nothing, il ajoute encore à la fragilité qui se dégageait du theme for alix où se croisaient cordes de guitare et banjo en collaboration avec klimperei. on retrouve ici logiquement ce style comeladien avec lequel on découvrait david fenech il y a quelques années, une musique acoustique avec une ame d’enfant, instruments classiques entourés de jouets un peu comme sur mr singovki ou règne le toy piano et à la rigueur ode to pahl façon musique de western.

par ailleurs david fenech joue sur les décalages avec odette, visiblement une personne agée qui laisse un message sur un répondeur pour faire part de ses condoléances, mises en musique de manière particulièrement joyeuse et ludique, puis l’électronique prend un peu plus les devants en fin d’album avec un final sous forme d’explosions de textures saturées sur alaeeeygh et une rythmique dark clubbing sur le très beau trespirations, deux titres aux ambiances industrielles. une dernière piste à peine cachée nous permet de retrouver daniel palomo vinuesa avec un saxophone tour à tour triste, dense et mélancolique.

magnifique conclusion pour un album riche en combinaisons sonores, riche d’ambiances, riche de tonalités. plutot inclassable, polochon battle puise ses sources dans le jazz, la musique électronique, les musiques dites savantes pour au final se révéler etre un magnifique album pop.

Fabrice Allard / EtherReal (link)



david fenech possède une culture des sons qui fait de lui un borges de la transmission et de la création. par bonheur sa curiosité ondule dans ces régions où l’on rencontre the residents et aphex twin, harry partch et mike patton. il en résulte un certain gout de l’improvisation auprès de tom cora et de steve arguelles et une tendance à l’expérimentation qui rend ce dernier mot plus que sympathique. après “grand huit” (2000), son nouveau vertige s’appelle “polochon battle” (inpolysons), une oeillade au cinéma de jean vigo et à la dernière scène du film “zéro de conduite” où règne un joyeux désordre. il n’est pas étonnant que l’on puisse y entendre des accents de maurice jaubert dans une ambiance que pascal comelade jugerait agréable.
Guy Darol / Muziq #13



personnalité polymorphe et oecuménique, david fenech a mis au rencart ses talents de blogueur (toujours active, l’adresse david f presents fut l’une des plus courues des amateurs de bonne musique) pour exercer ses dons de musicien. il publie ces jours ci un album au titre légèrement surréaliste, polochon battle, conçu à l’image et dans l’esprit de cette bagarre joyeuse qui concluait le film Zero De Conduite de jean vigo : une joute ludique rassemblant instruments électriques et électroniques, menée par une belle brochette de talentueux lurons (felix kubin, hervé zénouda, daniel palomo vinuesa…), pour un résultat délicatement exubérant, parfois poignant (crying for nothing), qui pourrait faire songer à une réunion de patamusiciens notoires (de captain beefheart à achwgha nei wodei, en passant par h.n.a.s et la s.t.p.o) à une table du penguin café.
David Sanson / Mouvement #46



brinquebalant, hésitant, brutal et à l’arraché, quasiment la marque de fabrique de l’anarcho-indépendant label rennais inpolysons, l’album de david fenech polochon battle rassemble une série de gymnopédies où s’ébrouent en toute impertinence ukulele, batterie de cuisine, jouets d’enfants, guitares préparées et grincements d’accordéons. le tout bien arrosé par la voix étrange et gouleyante de l’auteur, entre cri primal, tranche de rigolade et pleurs de crocodile. les fins esprits l’auront déjà repéré aux cotés de robert wyatt, klimperei, shugo tokumaru (partenaire occasionnel de ce nouvel opus), ghédalia tazartès, dragibus ou sébastien roux, quand il ne participe pas à des projets génériques comme le beau tribute to moondog (trace label, cf. classica n.83, p.92). en plus, polochonez en concert avec david fenech le 31/1 (paris, olympic café), le 1/2 (nantes, le lieu unique), le 7/2 (toulouse, les siestes électroniques) et le 9/2 (paris, le plateau). plus d’informations, de musiques et d’images (dont celles de benoit guillaume) sur son site ( http://demosaurus.free.fr ).
Franck Mallet / Classica Repertoire #99



since many years now david fenech is driving his sound in the most out-of-time way. while many toy-music records fail to elevate themselves above their material, the real succes of his polochon battle is to immediatly create a mysterious meaningfull atmosphere, and not to get stuck on this intimacy of most bedroom recordings. this orchestra of sanzas, whistles and hummings, woody percussions, various strings and melodica with some light electronics, never happen to fail into clichés or easy-to-make, but seem to rely on its various influences in a very fresh way to reach the highest levels. the loop aspect in some compositions never smell like an easy trick, the out of tune sides never spoil, and children voices sound obvious. deep and humble musical attitude for the best results, a record full of life and filled with all-stars tournament featurings (kubin, tokumaru, klimperei…)
Oyaji no kaminari, Jan 2008 (link)



amateur éclairé de sons tous azimuts, figure bien connue du circuit des musiques improvisées, féru d’ukulélé et d’électronique, de musique concrète, de jazz bancal et de folk expérimental, david fenech a convié pour son deuxième album solo une ribambelle d’amis musiciens aussi inclassables que lui. cette bataille de polochons se présente donc comme une succession hétéroclite de seize miniatures fantaisistes, exploitant un “instrumentarium” plus ou moins insolite: cavaquinho, banjo, kalimba, accordéon, zarb, xylophone, trombone, saxo, i’inévitable piano jouet, un échantillonneur rempli de sons concrets (ustensiles de cuisine, jouets et autres) et des logiciels de traitement du signal audio (filtrage, modulation, distorsion, time stretching). si certains morceaux (theme for alix, cheveux dangereux, ode to pahl) s’inscrivent un peu dans la tradition comeladienne de la chansonnette acoustique de poche, d’autres ménagent en revanche quelques excellentes surprises. ainsi, l’étonnant ponguins, élaboré en collaboration avec felix kubin, fait danser des balles de ping-pong sur une mélodie pseudo asiatique et des sonorités polaires, tandis que odette donne à entendre un troublant message téléphonique de condoléances, désarmant de maladresse mais malicieusement mis en musique. ailleurs, fenech épanche son blues sur crying for nothing, une complainte cafardeuse qui finira par se perdre dans la pluie. plus loin, ie trop méconnu falter bramnk cosigne un angoissant trespirations, lascif et effrayant, quasi lynchien. le disque alterne ainsi légèreté et gravité, insouciance et mélancolie, laissant poindre, sous ses premiers abords ludiques et son coté bric-à-brac, une consistance qui s’épaissit au fil des écoutes.
Alex Melis / Magic numéro 116, Janvier 2008



capable d’etre (com)prise à des degrés divers, l’écoute de polochon battle en dit long sur l’illusion après laquelle court son auteur, david fenech : qui tente d’allier le futile à l’agréable, et le sourcil froncé au sourire béat. pot-pourri de tentatives éclatées, le disque donne à entendre autant de naiveté compositionnelle que de comportements étranges, capables tous d’user jusqu’à la corde le moindre gimmick dans le but d’élaborer un folklore minuscule. auprès d’une batterie d’invités et d’instruments, david fenech maltraite donc ses comptines, relègue parfois leur fondement mélodique au profit d’une ironie grinçante, de manipulations intéressées (d’un message téléphonique ou d’un enfant), ou de pièces plus abstraites, qui trainent leurs doutes en fin de parcours. minimaliste, le discours évoque quelques références : moondog, sakamoto, pascal comelade, john lurie, ennio morricone, qu’il s’amuse quand meme à ranger dans le désordre. ainsi, le badinage de polochon battle séduit par sa nature, véritablement insouciante, qui profite aux combinaisons de trouvailles amusées qui font l’essentiel de ses instrumentaux.
Guillaume Belhomme / Le Son Du Grisli (link)



a la tete d’une orfèvrerie pop bricolo dont surgit un second degré humecté de modified toy orchestra, le camarade parisien david fenech réveille en toute poésie la ludothèque de notre quotidien. témoins de ses cabrioles hors de tout artifice (cette putain de mode où il faudrait tout reprendre au ukulélé), son deuxième album polochon battle (où se cotoient une foule d’invités divers, de felix kubin à shugo tokumaru en passant par falter bramnk) reprendrait-il un flambeau bien desséché sur le très moyen métode de rocanrol d’un certain pascal comelade ? la réponse est inscrite là-haut, dans les étoiles.
Fabrice Vanoverberg / Les Passions de Fab (link)