Jac Berrocal + Jason Willett + David Fenech – Xmas in March
Format : LP, CD (Digipak)
Label : Megaphone + Knock Em Dead Records
Release date : June 2020

Tracklisting :

A1 – Christmas in March part 1
A2 – Fever
A3 – Christmas in March part 2

B1 – The Overload
B2 – Christmas in March part 3
B3 – Vertical Mambo
B4 – Cocoquanthusiastic

Listen :

Cover photo : Osamu Shiihara (three dimensions, 1938)
Back photos : Caroline Fenech, Aurelia Georgel, Natalie Infante
Mastered by Kevin Spencer

Jac Berrocal and David Fenech return with a new trio. After albums with Ghédalia Tazartès (Superdisque 2011, Sub Rosa) and Vincent Epplay (Antigravity and Ice Exposure, 2015 – 2019, Blackest Ever Black / KlangGalerie) and after sharing the stage with musicians such as Felix Kubin, Jean Hervé Peron (Faust), Jean Noel Cognard and Thierry Müller (Illitch)… they are now joined by famous american musician Jason Willett (from Baltimore, USA).

Jason Willett is the owner of The True Vine record shop and runs Megaphone Records since 1990 (Fred Frith, Tim Hodgkinson, The Work, R. Stevie Moore, Officer, etc). He also plays regularly with Jad Fair as a duet or as a member of his band Half Japanese. He has also played and recorded with Tatsuya Yoshida (Ruins), Ron Anderson, James Chance, Matmos, Caroline Kraabel, Jon Rose, Chris Cutler, Yamatsuka Eye (Boredoms) and many more.

Xmas in March was built around a recording session in Paris where the 3 musicians met during a Half Japanese tour day off.

Press release :

Jac Berrocal and David Fenech have been recording music together for more than ten years now… After albums with Ghédalia Tazartès and Vincent Epplay, they shared the stage with musicians such as Felix Kubin, Jean-Hervé Peron, Jean Noel Cognard and Thierry Müller (Illitch)… Now they are now joined by the American improviser Jason Willett (Half Japanese) for their first album as a trio.

Built around a recording session in Paris, the three musicians created “Xmas in March”, an album of seven new peppermint-striped favorites! The tracks are like smoldering embers, mixed with the excitement and anticipation of Santa’s arrival. Jac Berrocal’s sound has never been so smooth since the “Hotel Hotel” album — his trumpet like a sleigh in a jet stream. Willett plays bass with a rubber band and creates an impossibly huge sound from such a tiny “instrument” (like Charlie Haden played from a matchbox). He also plays this rare wooden synthesizer called Cocoquantus. Fenech sings, plays electric guitar, turntables and is responsible for the recording as well as mixing all the tracks. With special guest Vincent Epplay on the closing track. This Is the album you will want under the tree…skirt. Joyeux Noël! LP version in edition of 300 copies. Cut by Andreas “Lupo” Lubich.

Il joue depuis tant d’années, avec ce son de trompette immédiatement identifiable, comme une signature, la marque des grands dont il fait partie, c’est certain. Pourtant les tirages ne sont pas énormes et sa notoriété baigne dans un clair/obscur, entre ombre et lumière, jamais tout à fait sorti de l’underground. Son nom circule de bouche à oreille, un chuchotement persistant qui en fait une sorte de héros. Ne comptez pas sur lui pour se Maaloufer, ce gars est d’une autre trempe ! Un album d’amis, froid à l’extérieur et chaud dans le dedans, c’est souvent comme ça avec Jac, et sa trompette, et sa voix. David Fenech fait partie des compagnons de route, de la famille même, il joue de la guitare, fait entendre également la voix mais surtout des synthés et autres engins électro, du field recording également. Le troisième larron c’est Jason Willett, un type de Baltimore, la ville qui clapote mais qui vibre encore, il joue de la basse, mais avec un élastique, et aussi du Cocoquantus, un synthé en bois.

Deux reprises ici, géniales mais sans ostentation, c’est la marque de fabrique, « Fever » l’immortel classique et « The Overload » de Byrne et Eno, la classe, toujours. « Christmas in Mars » se découpe en trois parties qui sillonnent l’album et lui donnent son titre, des paysages sonores qui s’étirent et s’effilochent, sans début et sans fin, et même sans queue ni tête, juste tourner la page, dessiner des traits et des points, tracer et parapher… Et puis l’invité pour le dernier titre, Vincent Epplay, un autre membre de la famille qui arrive avec ses bandes magnétiques pour participer au final, sur Cocoquanthusiastic Tout ça s’est enregistré à Paris, en un jet, quand on peut c’est mieux. Par contre les labels qui sortent l’album sont américain, “Megaphone” et “Knock Em Dead Records”, du coup le vinyle n’est pas arrivé trop vite par ici, mais je le guettais du coin de l’oreille…

Douglas, Forum rock6070 , October 2021 (link)